Héléne BELENFANT

Hélène,

C’est avec une immense peine que l’on
m’a appris cette nouvelle. J’en ai le cœur
chargé et brisé.
Puis, ensuite, je pense au fait que le ciel
aura la chance de t’avoir parmi toutes les
autres étoiles, la chance de pouvoir
accueillir la personne formidable et solaire
que tu étais.
Mes années lycée ont été les plus dures,
mais tu as su être la personne qui me
rassurait, ma petite voix quand j’avais des
doutes. La personne qui n’a jamais mis en
doute mes crises d’angoisse.
J’en veux terriblement à la vie de nous
enlever les personnes que l’on apprécie,
j’en veux à la vie d’être si injuste, mais je
lui en veux surtout parce que tu t’es battue
et qu’elle n’en a pas vu autant.

Ma Chère Hélène, chaque fois qu’un rayon
de soleil apparaîtra, je te compterai
dedans.
Ma Chère Hélène, chaque fois qu’une
nouvelle étoile brillera le plus le soir, ton
nom apparaîtra.
Ma Chère Hélène, tu n’es plus là, mais ton
visage et ton nom continueront de vivre
grâce aux souvenirs et aux moments de
bonheur partagés.

Toutes mes pensées vont droit à ta famille.
Continuez de rire et de sourire, parce que
je vous promets que de là-haut, Hélène
aura toujours un œil sur vous.

Puisses-tu faire un bon voyage et te
reposer en paix.

Je t’embrasse,

Clara

Hélène,

C’est avec une grande tristesse que j’ai
appris ton départ. J’ai immédiatement
pensé à tes sourires, qui réchauffaient
chaque journée morne.
Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir fait
les efforts pour te connaître mieux à
temps. Alors oui, je ne te connaissais pas
très bien, mais malgré cela, tu resteras
toujours quelqu’un que j’appréciais voir.
Merci pour tout Hélène,
Au revoir.
Blanche

Une page blanche, laissée vide, cette fois-ci, un dimanche soir…
Et pourtant, on en a rempli des pages après avoir échangé sur la cour du lycée ! On les a même raturées souvent, déchirées parfois
en y mettant nos joies, nos espoirs, nos colères, tes colères ; on en a même rempli une qui ressemblait à notre école, celle dont on
rêvait, que l’on imaginait idéale; puis on l’a laissée de côté en cheminant sur le trottoir du lycée en se disant qu’un jour, on pourrait
tout de même y arriver…Je maugréais car tu me faisais tousser avec ta fumée, tu me taquinais et l’on recommençait à rêver !
Cette fois-ci, depuis lundi matin, lorsque la cloche du lycée a sonné, la page est restée définitivement vide sur ton bureau... Mais je
te promets que je vais combler sa blancheur d’une encre qui aura la teinte de tes idées…
Cécile C.