Vincent,
Un homme, un père, un conjoint, un frère, un fils, un oncle, un beau-frère, un neveu, un cousin, un ami, un collègue. Tant de rôles, tant de liens, tissés avec ceux qui
t’aiment et qui, aujourd’hui, pleurent ton absence.
Nous ne nous donnions pas souvent de nouvelles, mais nous savions que nous étions là l’un pour l’autre. Un lien discret, mais indéfectible, tissé dans la simplicité et
l’évidence des liens familiaux.
Je garde en mémoire des moments de vie, des souvenirs précieux : un déjeuner à Poitiers, dans ton appartement, il y a vingt ans ; nos repas de Noël ; les vacherins
de mémé Madeleine ; ton regard curieux sur notre arbre généalogique ; ton site dédié à Stargate, passionné et minutieux, à ton image.
Ces dernières semaines à tes côtés ont été à la fois douces et douloureuses. Douloureuses, parce que te voir hospitalisé, impuissant face à l’épreuve que tu
traversais, était une souffrance indescriptible. Mais douces aussi, parce qu’elles m’ont offert le privilège d’être là, près de toi, et de te tenir la main.
Ta spontanéité, ton humour, ta gentillesse… Tout cela va terriblement me manquer.
Tu es et resteras à jamais mon cousin. À la famille. Aux liens du sang et à ceux du cœur.
Je t’aime.