Prière amérindienne lue aux obsèques: Quand je ne serai plus là, lâchez-moi, Laissez-moi partir, Car j’ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi. Soyez reconnaissant pour les belles années Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour. Vous ne pouvez que deviner, Le bonheur que vous m’avez apporté. Je vous remercie pour l’amour que chacun vous m’avez démontré. Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul. Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous ne serons séparés que pour quelque temps ! Laissez les souvenirs apaiser votre douleur ! Je ne suis pas loin et la vie continue ! Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai ! Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là. Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement La douceur de l’amour que j’apporterai. Et quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir. N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là, je ne dors pas, Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d’automne, Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit. N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

Roger était notre ami, c’était aussi Rogerr pour nombre d’entre nous. Toujours bienveillant, d’un positivisme à toute épreuve : comment ça va Roger ? « NICKEL, MOI CA VA TOUJOURS » Un sportif de tous les jours : Roger prenait son vélo tous les matins pour faire des dizaines de kilomètres, puis quand il le pouvait, il enchainait avec la natation ou le paddle. Roger était un homme qui prévoyait tout : sa retraite, il l’avait construite en pro de l’assurance vie : tout était anticipé … Roger c’était quelqu’un qui ne calculait pas l’amitié. Il n’était pas intéressé. Une fois nous buvions une bière, je dis à Roger que je cherchais un appartement à acheter. « je vends mon studio à Lunel, au prix ou je l’ai acheté il y a 15 ans » … on a tapé dans la main et l’affaire était faite. Tout était toujours simple avec Roger. Roger était un bon vivant, toujours prêt à bringuer avec les copains. A part les oignons, on pouvait compter sur lui pour les bonnes bouffes et les soirées. Il n’était jamais le dernier sur la piste de danse lors des soirées du nouvel an. Quand Roger a rencontré Francoise, lors d’une sortie en VTT on échangeait sur nos vies, sur les rencontres, Roger m’a dit « Francoise c’est la femme de ma vie ». Lecture de la prière Amérindienne, message que Roger aurait pu nous transmettre : https://agape-funeral.fr/la-priere-amerindienne-de-charlotte-newashish-flamand/