Tous les hommages rendus à Thierry HERRERA

Quelle triste nouvelle, elle me glace le dos... J'en ai passé des heures à travailler avec Thierry, à papoter avec lui dans le hall à côté des studios. Il m'a permis de découvrir l'univers de la lumière dont il parlait avec tant
d'emballement. Il m'a aussi très souvent fait rire avec ses blagues, ses réflexions pertinentes et parfois cocasses. Il m'a même tout expliqué sur les Jaguar devenues enfin accessibles à l'époque. Lorsque je faisais la
météo sur le fond vert, il était toujours de bon conseil.. et lorsqu'il a pris sa retraite, j'ai conservé son image sur un fauteuil bien particulier dans le fameux hall dont je viens de parler. Le fauteuil de Thierry, c'est ainsi
que je l'ai appelé et d'ailleurs, je ne m'y installais jamais, c'était SA place! Thierry avait beau être discret sur sa vie personnelle, il m'a parfois parlé de sa famille, alors je pense à vous très fort. Je vous envoie de très
loin toutes mes pensées les plus bienveillantes et réconfortantes. Que le souvenir de Thierry vous apporte réconfort et paix. Recevez mes sincères condoléances. Anne-Sophie

Je suis Fabienne de France 3
Lille. Thierry était un collègue
unique en son genre, drôle,
taquin, passionné par son métier.
Je suis tout en pensée avec vous
pour l'accompagner dans son
dernier voyage. Sincères
condoléances.

Cher, très cher Thierry,
Comme le dit Wanda, nous n'avons fait qu'un petit bout de chemin ensemble mais ce peu de temps ne fut que du bonheur.
Je garde dans mon coeur, le sourire que tu me réservais à chacune de mes visites, ta gentillesse, ta confiance, ton humour, ta générosité, ton amitié et tellement de souvenirs.
Je ne verrai plus jamais un petit Minion sans penser à toi, je ne mangerai plus jamais un ourson en guimauve sans penser à toi, je ne verrai plus un casque ou une cuirasse d'officiers
sans penser à toi et les 14 janvier qui me restent à célébrer je penserai à toi.
Demain, j'écouterai en boucle le Boléro de Ravel et en regardant le ciel, je te verrai t'envoler pour ce dernier et lointain voyage où un jour nous nous retrouverons...
Marie Jo

Adieu l’ami

Merci de ta gentillesse, je
regretterai nos partages
passionnés sur les thèmes qui
nous étaient si chers et depuis si
longtemps.
La vie passe si vite que nous
n’avons pas eu le temps .
Dans une autre vie, nous aurons
l’occasion de nous éblouir
encore et toujours de petits riens.
Ça alors….
Bon voyage Thierry.

Bon voyage Chef !

Un bout de chemin partagé mais sacré
bout de chemin. Je vous serais
toujours reconnaissante pour tout ce
que vous m'avez apporté et le bouton
"off" (entre autre) restera gravé.
Merci infiniment d'avoir été mon ami,
mon meilleur ami.
Embrassez vos trois amours et on se
retrouve dans une autre vie.

C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de Thierry, il restera toujours dans mes pensées
En ces moments difficiles je tenais à vous faire part de mes sincères condoléances

Adieu Thierry ! Quel triste moment quand j'ai appris ton départ. Je me souviens de toi, de ton sourire et des longues heures à préparer la nouvelle version de la matinale ! Nous étions même allés ensemble en Belgique
acheter ces fameux fauteuils orange qui sont toujours à France 3 !
Toutes mes condoléances à ta famille.
Marie-Agnès Bourgain

C'était le premier avril 2025. Thierry était impatient de me montrer sa collection d'appareils Leica et son studio photo aménagé dans sa chambre. Il photographiait
avec un de ses vieux
appareils, sans assistance de technologie moderne. Mais il s'était résolu à acquérir une cellule manuelle pour mesurer la lumière et il souhaitait que je lui en explique
le fonctionnement.
Jusque là, son choix d'ouverture et de vitesse d'obturation était totalement empirique. Ca n'a pas été simple mais nous avons pu trouver un réglage adapté à son
Leica. Ensuite, il a
fallu poser dans le studio ! La fenêtre de la chambre était bien calfeutrée, un grand rideau noir s'étendait jusque derrière le fauteuil réservé au modèle. Il a allumé les
trois petites
lampes dont il maîtrisait la puissance et dont l'une d'entre elles était recouverte d'un papier noir opaque, à l'exception d'une fente qu'il avait découpée lui-même.
Thierry est prêt, le
modèle est prêt, il cadre - ce qui n'est pas rien à partir de cet appareil surmonté d'un viseur minuscule non adapté aux porteurs de lunettes - et juste avant
d'appuyer sur l'obturateur il
dit : "Allez crache ton âme !". Depuis, nos âmes sont dans sa boite et la sienne a filé retrouver celle de son chat adoré.

Thierry est venu avec Wanda nous voir lorsque nous habitions à Moscou en juin 2016. Ils ont habité chez nous, on a bu du vin
géorgien… Je les ai emmenés au marché d’Izmaïlovo, le marché aux puces de Moscou, le paradis des brocanteurs ! Thierry
négociait un peu en anglais, un peu en russe par mon intermédiaire, un peu avec les gestes, les sourires, les sous-entendus. Je
me souviens du marchandage qui a mené à l’acquisition par Thierry de cette plaque de rue lumineuse. Au fond du marché, dans un
angle, nous étions suivis par un autre acheteur potentiel qui souriait de nos difficultés, et attendait que la marchandise lui tombe
dans les mains après ce qu’il percevait comme notre échec évident. Mais, en bon brocanteur qu’il était, Thierry n’était pas du
genre à abandonner, même en russe, même à Moscou !
A peine trois mois plus tard, Thierry et Wanda prenaient la peine de faire un détour au retour de leurs vacances pour venir me voir
alors que j’étais en convalescence dans le Morvan, chez une amie. Un geste qui m’a beaucoup touché. Il faisait beau, nos avons
mangé dehors, dans le jardin de Véro et Laurent… Thierry était détendu, polo, chapeau de paille…
J’étais loin de penser que quelques années plus tard, je serai l’une de ses dernières connaissances à lui rendre visite dans sa
maison de Selles sur Cher.

Alors que j'avais perdu Wanda, mon
amie d'enfance, de vue depuis
plusieurs années le hasard a fait que
j'ai pu renouer le contact avec elle.
C'est lors de leur venue en gironde et
de nos retrouvailles que j'ai rencontré
Thierry. C'était un homme attachant,
avec beaucoup d'humour que nous
apprécions beaucoup avec mon mari.
Nous adorions ces journées passées
ensemble lors de vos venues dans
notre région, c'était toujours très
agréable et plein de discussions
toujours bienveillantes. Nous avons
été très triste lors de la lecture du
message de Wanda nous informant
que Thierry nous avez quitté. Nous
pensons toujours que ce fut une belle
rencontre même si elle fut courte.
Grosses pensées à toi Wanda et toute
ta famille. Bises. Véro et Daniel

Thierry, oh Thierry, comment parler de
notre rencontre, comment évoquer
ces quelques années partagées et le
plaisir d avoir croisé ta route...
Tout démarre d'une phobie
administrative.
Une annonce sur le bon coin, un clin,
un appel et une merveilleuse
rencontre !
Une sonnette improbable, oh quel edt
cet inargumène !!!
Ta comptable, ta sauteuse, celle qui
prenait en charge ta phobie.
Un café, les papiers préparés, tel un
grand gamin ayant peur de se faire
gronder, mais tout était carré.
Un chat sur la table, l autre sur le
fauteuil et les papiers terminés, l
homme s ouvrait, racontait, partageait
sa vie, la femme de sa vie, wanda, ses
plaisirs, ses passions, ses
collections...
Ah les collections, elles m'améne à lui
présenter mon collectionneur à moi et
son armée du placard, ce qui te fait
bien rire, non me dis tu "la grande
armée", et une grande amitié démarre
pour tous les 4.
Merci de nous avoir permis d'être un
peu dans ta vie.
Tu reste présent dans nos cœurs et un
bout de vous deux restera présent
avec nous dans notre demeure.
Bon vent mon ami.
Sylvie et gery

Je viens d'apprendre le décès de Thierry.
C'est un choc. Je n'ai pas de mots. Toutes
mes pensées accompagnent son épouse
et leurs proches. Laurence Tournier

Toutes nos sincères pensées à Wanda. Damien et Isabelle.

Malgré les années de silence et la distance qui nous a séparés, ton départ me touche profondément.
Je repense à nos souvenirs d’enfance, à ce que nous avons partagé avant que les blessures nous éloignent. J’aurais aimé que les choses soient différentes, que nous ayons pu nous reparler, réparer peut-être…
Repose en paix mon frère